Pages

Senin, 09 September 2013

Représentations diplomatiques du Saint Siège En 1989, il rencontre le Chef Raoni afin de discuter des enjeux liés à la préservation de la forêt amazonienne. Il a été le premier pape à tenir des conférences de presse dans des avions et une dans la salle de presse du Saint-Siège (24 janvier 1994)[pas clair]. Il a fait construire deux immenses basiliques près de Cracovie : la basilique de Nowa Huta (en tant qu’évêque de Cracovie) et celle dédiée à la Miséricorde Divine. Il a été reçu onze fois « docteur honoris causa ». Curie et organisation de l'Église[modifier | modifier le code] Article connexe : Évolution du collège cardinalice sous le pontificat de Jean-Paul II. L'organisation de l'Église a été profondément remaniée sous le pontificat de Jean-Paul II. Il a au cours des 9 consistoires créé 232 cardinaux et cherché à universaliser la Curie. Dès 1988 la majorité des cardinaux, ceux qui élisent le pape, venait des pays non européensE 1. Il a également convoqué 6 réunions plénières du collège des cardinaux. Jean-Paul II a voulu rendre l'administration du Vatican universelle. Il nomma aux postes importants de la Curie des cardinaux venant du monde entier comme Francis Arinze ou François Xavier Nguyen Van Thuan, alors que l'administration était principalement italienne avant son pontificatD 31. Privilégiant la pastorale à la gouvernance du Vatican, il délègue une bonne partie de ses pouvoirs à son cardinal secrétaire d'État Agostino Casaroli surnommé le « vice pape »24. Il a nommé plus de 3 500 des 4 200 évêques encore vivants lors de son décès. Il intervient directement dans la nomination des évêques, ce qui fut critiqué comme une marque d'autoritarisme du papeE 1. Il n'a pas fait évoluer la pratique des synodes des évêques, et convoqua 15 synodes: : 6 assemblées générales ordinaires (sur la famille en 1980, la réconciliation en 1983, les laïcs en 1987, la formation des prêtres en 1990, la vie consacrée en 1994 et en 2001 sur le ministère épiscopal), 1 assemblée générale extraordinaire (sur le concile Vatican II en 1985), 7 assemblées spéciales (sur l'Europe en 1991 et en 1999, l'Afrique en 1994, le Liban en 1995, l'Amérique en 1997, l'Asie et l'Océanie en 1998) et un synode particulier (pour les Pays-Bas en 1980). Il réaffirma l'autorité du pape sur les évêques et les églises locales afin de renforcer l'universalité de l'ÉgliseE 2. Il a consacré environ 10 000 audiences aux évêques venus à Rome. Il a permis l’ordination d'hommes mariés dans certains cas très précis (par ex. pasteurs protestants mariés qui se convertissent au catholicisme). Il a œuvré à la promotion du diaconat. Il a également voulu associer davantage les femmes au fonctionnement de l’ÉgliseD 32 « à tous les niveaux, y compris dans les processus d’élaboration des décisions »25. Il écrit une lettre aux femmes datée du 29 juin 199526. Il nomme le 9 mars 2004 Mme Mary Ann Glendon (professeur de droit à Harvard, et ancienne représentante de la délégation pontificale à la conférence de Pékin sur la Femme en 1995) présidente de l’Académie pontificale des sciences sociales. Auparavant, il avait déjà nommé : Sœur Sara Butler, M.S.B.T., professeur de théologie à l’Université « St. Mary of the Lake » de Mundelein (Chicago), et Madame Barbara Hallensleben, de l’université de Fribourg, en Suisse à la Commission théologique internationale27. Jean-Paul II appuiera tout au long de son pontificat l'émergence et le développement de nouvelles congrégations religieuses et les nouvelles formes de rassemblement de catholiques en dehors des structures paroissiales habituelles de l'Église. Une partie de ces communautés et associations avaient des origines pré-conciliaires. Il les avait parfois rencontrées pendant ces voyages durant le concile Vatican II. Il les appuya durant son pontificat malgré certaines réticences parmi des membres de la Curie. Il marqua son attachement à ces groupes comme Communion et Libération, le Mouvement des Focolari, la communauté de l'Arche, communauté de vie avec des personnes handicapées ; l'Opus Dei qui favorise la sanctification sur le lieu de travail, les légionnaires du christ, mouvement de laïcs, le Chemin néocatéchuménal fondé dans les taudis de Madrid, la communauté de l'Emmanuel, fondée par un laïc, la Communauté de Sant'Egidio promouvant un intense engagement social, ou Sodalitium Christianae Vitae mouvement né au Pérou qui a une mission d'enseignementF 4. Le pape les soutient malgré les risques de déstabilisations que ces mouvements pouvaient représenter vis-à-vis des structures traditionnelles de l'ÉgliseF 5. Pastorale[modifier | modifier le code]


Représentations diplomatiques du Saint Siège
En 1989, il rencontre le Chef Raoni afin de discuter des enjeux liés à la préservation de la forêt amazonienne.
Il a été le premier pape à tenir des conférences de presse dans des avions et une dans la salle de presse du Saint-Siège (24 janvier 1994)[pas clair].
Il a fait construire deux immenses basiliques près de Cracovie : la basilique de Nowa Huta (en tant qu’évêque de Cracovie) et celle dédiée à la Miséricorde Divine.
Il a été reçu onze fois « docteur honoris causa ».
Curie et organisation de l'Église[modifier | modifier le code]
Article connexe : Évolution du collège cardinalice sous le pontificat de Jean-Paul II.
L'organisation de l'Église a été profondément remaniée sous le pontificat de Jean-Paul II. Il a au cours des 9 consistoires créé 232 cardinaux et cherché à universaliser la Curie. Dès 1988 la majorité des cardinaux, ceux qui élisent le pape, venait des pays non européensE 1. Il a également convoqué 6 réunions plénières du collège des cardinaux.
Jean-Paul II a voulu rendre l'administration du Vatican universelle. Il nomma aux postes importants de la Curie des cardinaux venant du monde entier comme Francis Arinze ou François Xavier Nguyen Van Thuan, alors que l'administration était principalement italienne avant son pontificatD 31. Privilégiant la pastorale à la gouvernance du Vatican, il délègue une bonne partie de ses pouvoirs à son cardinal secrétaire d'État Agostino Casaroli surnommé le « vice pape »24.
Il a nommé plus de 3 500 des 4 200 évêques encore vivants lors de son décès. Il intervient directement dans la nomination des évêques, ce qui fut critiqué comme une marque d'autoritarisme du papeE 1. Il n'a pas fait évoluer la pratique des synodes des évêques, et convoqua 15 synodes: : 6 assemblées générales ordinaires (sur la famille en 1980, la réconciliation en 1983, les laïcs en 1987, la formation des prêtres en 1990, la vie consacrée en 1994 et en 2001 sur le ministère épiscopal), 1 assemblée générale extraordinaire (sur le concile Vatican II en 1985), 7 assemblées spéciales (sur l'Europe en 1991 et en 1999, l'Afrique en 1994, le Liban en 1995, l'Amérique en 1997, l'Asie et l'Océanie en 1998) et un synode particulier (pour les Pays-Bas en 1980). Il réaffirma l'autorité du pape sur les évêques et les églises locales afin de renforcer l'universalité de l'ÉgliseE 2.
Il a consacré environ 10 000 audiences aux évêques venus à Rome.
Il a permis l’ordination d'hommes mariés dans certains cas très précis (par ex. pasteurs protestants mariés qui se convertissent au catholicisme). Il a œuvré à la promotion du diaconat.
Il a également voulu associer davantage les femmes au fonctionnement de l’ÉgliseD 32 « à tous les niveaux, y compris dans les processus d’élaboration des décisions »25. Il écrit une lettre aux femmes datée du 29 juin 199526. Il nomme le 9 mars 2004 Mme Mary Ann Glendon (professeur de droit à Harvard, et ancienne représentante de la délégation pontificale à la conférence de Pékin sur la Femme en 1995) présidente de l’Académie pontificale des sciences sociales. Auparavant, il avait déjà nommé : Sœur Sara Butler, M.S.B.T., professeur de théologie à l’Université « St. Mary of the Lake » de Mundelein (Chicago), et Madame Barbara Hallensleben, de l’université de Fribourg, en Suisse à la Commission théologique internationale27.
Jean-Paul II appuiera tout au long de son pontificat l'émergence et le développement de nouvelles congrégations religieuses et les nouvelles formes de rassemblement de catholiques en dehors des structures paroissiales habituelles de l'Église. Une partie de ces communautés et associations avaient des origines pré-conciliaires. Il les avait parfois rencontrées pendant ces voyages durant le concile Vatican II. Il les appuya durant son pontificat malgré certaines réticences parmi des membres de la Curie. Il marqua son attachement à ces groupes comme Communion et Libération, le Mouvement des Focolari, la communauté de l'Arche, communauté de vie avec des personnes handicapées ; l'Opus Dei qui favorise la sanctification sur le lieu de travail, les légionnaires du christ, mouvement de laïcs, le Chemin néocatéchuménal fondé dans les taudis de Madrid, la communauté de l'Emmanuel, fondée par un laïc, la Communauté de Sant'Egidio promouvant un intense engagement social, ou Sodalitium Christianae Vitae mouvement né au Pérou qui a une mission d'enseignementF 4. Le pape les soutient malgré les risques de déstabilisations que ces mouvements pouvaient représenter vis-à-vis des structures traditionnelles de l'ÉgliseF 5.
Pastorale[modifier | modifier le code]

Tidak ada komentar:

Posting Komentar